Basenji

région Afrique
taille M 43 cm, F 40 cm
poids M 11 kg, F 9,5 kg
poil Court, luisant, serré
robe Différentes couleurs acceptées
tête Fine, front ridé, stop léger
yeux Foncés, en amande
oreille Petites, pointues, dressées
queue Longue, s'enroule en boucle
comportement N'aboit pas, propre, intelligent
fédération Nomenclature FCI groupe 5 section 6 no 043
introduction
Le basenji est une race canine originaire d'Afrique centrale, et plus spécialement du Congo. Il tire son nom d'un mot péjoratif bantou signifiant « indigènes », « sauvages » ou « primitifs », comme par exemple mosɛ́nzi/basɛ́nzi en lingala, ce mot étant à l'origine une insulte donnée par les colons blancs aux indigènes analphabètes, « mon singe » a donné mosɛ́nzi, qui selon les règles grammaticales devient basɛ́nzi au pluriel. On l'appelle parfois aussi terrier Nyam-Nyam ou terrier du Congo. C'est l'un des seuls chiens domestiques qui ne descend pas des loups. On suppose qu'il descend du chacal
origines
Le basenji est une race très ancienne, qui existe depuis des milliers d'années. On a retrouvé des représentations d'un chien lui ressemblant dans plusieurs tombeaux de pharaons. Il semble que cette race ne soit arrivée en Europe qu'au XXe siècle.
caractère
Chien de chasse ou de compagnie, le basenji est un chien primitif. La fédération cynologique internationale le classe d'ailleurs dans le groupe 5, les chiens de type spitz et de type primitif. Ce chien n'aboie pas mais émet des sons ressemblant à des chants tyroliens ce qui en fait sa principale caractéristique. Autre caractéristique, la femelle basenji n'est en chaleur qu'une fois par an (contre deux fois par an pour la plupart des autres races de chiens). Il possède également quelques points communs avec le chat puisqu'il évite généralement le contact avec l'eau et qu'il procède lui-même à sa toilette en se léchant longuement. En outre, il n'apprécie pas les courants d'air et le vent. Indépendant mais cependant affectueux, il ne supporte pas de rester seul trop longtemps. Plutôt remuant, il peut s'adapter à une vie en appartement, mais uniquement si on lui permet de se dépenser très régulièrement.