Saint-Bernard

taille 62 à 90 cm
poil long ou court
robe Blanc et roux/brun avec un masque foncé
tête carrée
yeux Moyens, bruns ou noisette
oreille Retombantes, triangulaires et relativement grandes
queue Longue et très empanachée dans la variété de poil
comportement Doux, gentil et dévoué à son maître, mais têtu.
fédération Nomenclature FCI groupe 2 section 2 no 61
introduction
Le chien du Saint-Bernard est une race de grands chiens de montagne, souvent dressés comme chiens de recherche en avalanche. L'imaginaire populaire les affuble d'un tonnelet d'eau-de-vie accroché au cou qui serait destiné à revigorer les victimes du froid. Cette pratique a été utilisée surtout à la fin du XIXe siècle dans la recherche de personnes perdues dans les montagnes ou victimes d'une avalanche. La devise du Chien du Saint-Bernard est: « Noblesse, dévouement et sacrifice » Santé Le taux de croissance étant rapide et la prise de poids aussi d'un Saint-Bernard, ceux-ci peuvent conduire à une dégradation très grave de l'os si le chien ne reçoit pas de la nourriture appropriée et de l'exercice physique. Beaucoup de chiens sont génétiquement touchés par la dysplasie de la hanche ou la dysplasie du coude. Il a été démontré que l'ostéosarcome (cancer des os) était héréditaire dans cette race. Ils sont sensibles aux troubles de la vue tels l'entropion et l'ectropion, dans lequel la paupière se retourne en avant ou en arrière. Le standard de la race indique qu'il s'agit d'un défaut majeur. La race est également sensible aux crises d'épilepsie, à une maladie cardiaque appelée cardiomyopathie dilatée et à l'eczéma . En raison de la probabilité de problèmes de santé au cours des années du chien du Saint-Bernard, l'espérance de vie moyenne pour un Saint-Bernard est d'environ 8 ans. Un Saint-Bernard peut vivre au-delà de 10 ans, mais cela est assez inhabituel. Sauvetage Le chien du Saint-Bernard peut détecter une présence jusqu'à six mètres sous la neige grâce à sa truffe humide6. En effet, il possède, contrairement à la plupart des chiens, un sens de l'orientation extrêmement développé, pourrait prévoir des avalanches et des tempêtes de neige, et serait à même de percevoir si une personne est vivante ou morte sous la neige4. Hospice L'hospice du Grand-Saint-Bernard a conservé jusqu'en 2004 un élevage de chiens de Saint-Bernard, pour maintenir la tradition et augmenter l'intérêt touristique du site. Depuis2005, en janvier, la Congrégation des Chanoines du Grand-Saint-Bernard a nonobstant remis la charge du chenil et de l'élevage des chiens du Saint-Bernard à la fondation Barry basée à Martigny, du côté suisse de la route du col du Saint-Bernard. Cinéma En comparaison avec le dalmatien popularisé et propagé par le dessin animé, Les 101 Dalmatiens, cette race de chiens a connu les appuis du public grâce au cinéma : le court-métrage de Mickey Mouse, Les Alpinistes (1936) le film de Richard Pottier, Barry (1948) avec Pierre Fresnay et Pauline Carton. le film québécois à grand succès, La Guerre des tuques (1984). le film Beethoven et ses suites sortie au cinéma dans les années 1990. le film Cujo sorti en 1983 adapté du roman de Stephen King.
origines
Appellation Leur nom provient de l'hospice du Grand-Saint-Bernard, situé au col homonyme dans les Alpes Suisses, à la frontière avec l'Italie, où ils étaient utilisés par les moines d'abord pour la garde et la défense puis pour la recherche des voyageurs en hiver. C'est une coïncidence pour l'étymologie Bernard et Barry. Il semble cependant que les chiens initialement utilisés par les religieux appartenaient à une race aujourd'hui disparue qu'ils auraient tenté de recréer en lui enlevant sa férocité. Un spécimen empaillé de la race initiale (sans bajoues et sans oreilles tombantes) est visible à l'hospice. Le chien viendrait de Haute-Assyrie. Des bas-reliefs ont été retrouvés au Moyen-Orient datant de plus de trente siècles, ressemblant énormément au Saint-Bernard à poil court. Il descendrait du légendaire Mâtin du Tibet, et donc originaire d'Asie.Quelques spécimens furent importés en Grèce, puis à Rome et ensuite se serait dispersé dans l'Europe Occidentale par le biais des armées romaines probablement4 au 1er siècle. Quelques armoiries, en 1350, de familles nobles figurent le Saint-Bernard. Vers 1660-1670, des chiens sont offerts au Grand-Saint-Bernard, par des familles vaudoises et valaisannes. Ce chien est décrit pour la première fois à l'hospice du Saint-Bernard, en 1709 par le Prieur Ballalu : « En 1700, le Chanoine Camos, économe de la Maison, fit faire une roue dans laquelle on met un chien pour faire tourner la broche...». En 1735, le prieur note la réparation du collier d'un chien dans les comptes du Prieur. Selon la légende, le cognac a été utilisé pour réchauffer les corps des personnes prises piégées dans des avalanches ou de la neige avant l'arrivée des secours. Les chroniques qui seront publiées en Europe sur les exploits de ces chiens, sauvant des voyageurs égarés dans la neige ainsi que des récits de soldats de Bonaparte lorsque l'armée de celui-ci franchit le col en 1800, ont fait sa renommée. Grâce à un élevage systématique, la race actuelle fut créée. En 1867, Heinrich Schumacher, habitant Holligen près de Berne établit des documents généalogiques pour ses chiens. Le livre des origines suisse fut ouvert en février 1884 et le premier à y être inscrit fut un saint-bernard nommé Léon. Le club suisse du Saint-Bernard fut créé le 15 mars 1884 à Bâle et le chien du Saint-Bernard fut reconnu comme race d'origine suisse et son standard adopté lors d'un congrès international de cynologie en juin 1887. Il est alors devenu le chien national suisse. Saint-Bernard à poil court x Terre-Neuve A cause de la consanguinité, un croisement s'opéra entre le Terre-Neuve et le chien du Saint-Bernard à poil court. De ce fait, la corpulence et les qualités du Terre-Neuve furent ajoutées au croisement. Un Saint-Bernard plus gros et plus grand à poil long apparut. Henry Schumacher (1831-1903) expose ces chiens sensationnels à Paris, et en 1884, fonde le club du Saint-Bernard. Un club suisse. L'hospice fut bien étonnée de cette variété de chien à la fin du XIXe siècle . Il existe deux variétés de Saint-Bernard : une variété à poil court et double et une variété à poil long (caractère qui serait réapparu à la fin du XIXe siècle). La variété à poil court est d'ailleurs une race moins répandue parmi les chiens du Saint-Bernard. Mais coûteux à instruire et à entretenir, les chiens du Saint-Bernard sont de plus en plus remplacés par d'autres races plus communes comme le berger allemand, chien polyvalent, comme chien de secours en montagne.
caractère
Le chien du Saint-Bernard est doux, comédien et assez têtu. Une éducation stricte est obligatoire pour que plus tard, ce chien soit agréable à vivre au quotidien. Le Saint-Bernard n'est absolument pas un chien pour novices. Par son instinct de chien de sauvetage, il aidera son maître ou une personne en danger sans hésitations. Il convient très bien en tant que chien de garde (qui était sa première fonction à l'hospice, voir plus haut) puisqu'il est attaché à son territoire. Il n'est pas agressif du tout, sauf envers des personnes mettant en danger son maître. Ce chien n'est strictement pas citadin, de ce fait, il a besoin de beaucoup d'espace.