Bouvier bernois
région Suisse
taille 58 à 70 cm
poids 40 à 60 kg
poil Long, lisse ou légèrement ondulé
robe Noire tricolore. Plastron blanc en forme de croix de saint André Liste blanche sur le museau et entre les yeux Bouts des pattes et bout de la queue blanche recherchés mais non obligatoires Taches rousses au-dessus des yeux, sur les membres et les joues.
tête Tête puissante, crane de face et de profil peu bombé
yeux de couleur foncée
oreille triangulaire, arrondie à l'extrémité, attachée haut, tombante et bien accolée à la tête.
queue Attachée haut, portée gaiement
comportement calme,attachant,peureux, affectueux, et fidèle à ses maîtres
fédération Nomenclature FCI groupe 2 section 3 no 45
introduction
Le bouvier bernois est une race de chien dont la fédération cynologique internationale attribue l'origine à la Suisse. Problème de santé courant Dysplasie : Anomalie génétique souvent présente chez les grandes races. Touche les articulations et particulièrement les coudes et les hanches. En examinant la laxité des hanches et des coudes observée sur une radiographie, les européens classeront le chien de (A) Excellent à (E) dysplasique sévère. La méthode d'évaluation de l'Orthopedic Foundation for Animal (OFFA) est la plus répandue en Amérique du Nord. Un peu comme la méthode européenne, elle classe les chiens selon l'échelle : Excellent, Bon, Passable, dysplasique léger et dysplasique sévère. La fiabilité de cette méthode a été remise en cause par l'université de Pennsylvanie qui, en 1993, a instauré un protocole de recherche très rigoureux afin d'identifier la cause des erreurs d'évaluation qu'engendre cette méthode de dépistage. Moins connue car beaucoup moins subjective, la méthode PENNHIP mesure le degré de laxité, indice de la probabilité d'apparition de la dysplasie. Les résultats sont exprimés sur une échelle de 0 à 100, 100 étant une dysplasie sévère. En date du 1er janvier 2007, le meilleur bouvier bernois avait obtenu un pointage de 23, le pire totalisant 116 avec une moyenne pour l'ensemble des 1 185 bouviers bernois observés de 52. Cancer : le cancer touche très souvent le bouvier bernois, environ 9,7% de la population selon une étude du Bernese Mountain Dog Club of America Otite et gale auriculaire : comme tout chien à oreilles tombantes, le bouvier bernois est sujet aux otites et aux gales auriculaires, un traitement préventif est conseillé retournement de l'estomac : Bien que n'étant pas à proprement parler une maladie, le retournement d'estomac peut tout de même amener à la mort et est courant chez les gros chiens, et de plus nécessite une intervention chirurgicale de toute urgence. Problèmes urinaires: Les problèmes urinaires sont souvent présents chez les femelles de cette race puisqu'elles sont de grande taille. À cause de leur grandeur et de leur poids, les femelles ont un espace restreint entre les pattes pour uriner et cela peut causer des champignons, surtout en été à cause de la chaleur. Malheureusement, ce n'est pas quelque chose que le maître du chien peut voir facilement, donc cela se transforme couramment en problème urinaire. Il est très important que les chiennes gardent un bon poids santé pour éviter que cette situation se répète d'année en année.
origines
Appartenant à la famille des grands bouviers suisses, son nom provient du nom allemand Berner Sennenhund, signifiant chien alpin de vacher de Berne. En 1907 : Création du club suisse de "Dürrbachler" pour promouvoir l'élevage des bouviers bernois (c'est pourquoi les bouviers bernois se sont fait appeler les dürrbach jusqu'en 1913). En 1899 : Création de l'« association la Berna », regroupant les éleveurs de chiens de race. Celle-ci présentera en 1902 les chiens de dürrbach lors d'une exposition. En 1907 sera fondé le « club suisse du chien de dürrbach » pour l'amélioration de la race, et permettra à la race d'être inscrite au livre des origines suisses. Longtemps appelé « Cheval du pauvre », surnom dû à sa tâche consistant à emmener les bidons de lait sur une charrette, certaines associations en ont fait un chien guide d'aveugle, et il est également utilisé en Suisse comme chien de recherche pour retrouver les skieurs enfouis sous la neige. À l'heure actuelle son principal rôle est d'être un excellent chien de compagnie. La rumeur veut que le bouvier fut croisé en 1949 avec un terre-neuve pour adoucir son caractère.
caractère
Grand, calme, affectueux, et fidèle à ses maîtres. Cette race a en effet grand besoin de contact humain, il est même surnommé par certains « pot de colle », en raison de son grand attachement à ses maîtres. Sa nature de gardien fait en sorte qu'il fera preuve de méfiance à l'arrivée d'un nouveau venu. Cette méfiance se dissipera dès qu'il aura eu le temps d'évaluer le « prédateur ». Dès lors, il deviendra très agréable avec tout nouveau venu. C'est un chien adorable ! Tranquille et peu sportif, il nécessite tout de même de longues promenades. D'un naturel peu fuyard, il ne s'écartera jamais hors de portée de vue de ses maîtres ; il reste néanmoins d'un naturel très curieux. Le dressage doit être effectué à l'aide du renforcement positif car l'utilisation d'un étrangleur le fera fuir sous la pression, d'où sa réputation d'être têtu. Quelques cas de morsures ont même été relatés chez des bernois tentant de "sauver leur vie" tellement le dressage aura été sévère. Le bernois ne passera à l'action que si sa vie est en danger. Néanmoins son éducation se fera rapidement grâce à ses facultés d'adaptation et à son intelligence. Leurs cerveaux sont de vraies éponges d'apprentissage. Même s'il n'est pas un chien de garde au sens populaire du terme (attaque), ses origines de gardien de ferme refont surface en présence de toutes activités suspectes. Il saura avertir ses maîtres et dissuader tout intrus par ses aboiements. Attention, le bernois n'aboie pas beaucoup, mais lorsqu'il le fait, c'est avec beaucoup de conviction.