Berger australien

région Pays basque
taille mâle: 51.0 à 58.0 cm, femelle: 46.0 à 53.0 cm
poids 20 à 30 kg
poil Texture et longueur moyennes. Droit à ondulé
robe Bleu-merle, noir tricolore, rouge-merle, ou rouge tricolore
tête Crâne aussi large que long, stop modéré, bien défini
yeux En amande: de couleur marron, bleu ou ambre; toute variation ou combinaison de ces couleurs autorisé, y compris mouchetures et marbrures
oreille Tombantes, attachées haut, triangulaire
queue Longue , naturellement courte ou écourtée
comportement Intelligent, endurant, attentif. Chien de compagnie, de garde/défense, de berger, dons en agility, commence à être chien d'assistance
fédération Nomenclature FCI groupe 1 section 1 no 342
introduction
Le berger australien est une race de chien de berger. La Fédération cynologique internationale l'a enregistré sous le nom de australian shepherd, comme une race reconnue provisoirement depuis 1996 Santé Plusieurs problèmes de santé peuvent toucher le berger australien, notamment des problèmes de dos, de hanches et des tares oculaires. La race est également concernée par des problèmes d'épilepsie. Des études ont démontré qu'un mariage merle x merle donnera des chiots avec 25 % de risques de naître aveugles et/ou sourds. Mortalité En 1998, une enquête internet réalisée sur 614 bergers australiens a estimé leur espérance de vie moyenne à 12 ans et demi, cependant ce chiffre pourrait baisser à l'avenir : selon une autre étude réalisée au Royaume-Uni en 2004, l'espérance de vie se situerait plutôt autour de 9 ans, mais les témoignages recueillis ne concernaient que 22 chiens. La durée de vie moyenne de chiens de races de taille similaire au berger australien se situe entre 11 et 13 ans. De ce fait, si l'on part du principe que les résultats de l'étude faite au Royaume-Uni ne sont pas représentatifs de l'ensemble de la population, l'espérance de vie de l'aussie concorderait avec celle de chiens de même taille. Les principales causes de décès répertoriées dans l'étude réalisée au Royaume-Uni étaient le cancer (32 %), plusieurs causes réunies (18 %), et la vieillesse (14 %). Maladies Une enquête réalisée sur 48 chiens a permis d'identifier les problèmes de santé les plus fréquemment constatés par les propriétaires : il s'agit de tares oculaires comme l'oeil rouge, l'épiphora, la conjonctivite ou les cataractes. Les problèmes dermatologiques et respiratoires sont également répandus. L'anomalie de l'oeil du colley (AOC) et les cataractes sont deux vraies sources d'inquiétude6 pour les amoureux de la race. On peut également citer le colobome irien, la dysplasie de la hanche, l'anomalie de Pelger-Huet, l'hypothyroïdie, et les dermatites nasales liées aux radiations solaires (appelées aussi « nez de colley »). Avant de penser à la reproduction, il est préférable de réaliser des radios de dépistage de la dysplasie du coude et de la hanche, et de faire les tests ADN qui permettront de déterminer si le chien est concerné par la mutation du gène MDR1, par la cataracte héréditaire, ou par l'AOC. Parmi les examens effectués devraient aussi figurer ceux qui diagnostiqueront une éventuelle anomalie de la thyroïde, ou une autre des tares oculaires présentes chez l'aussie, comme le colobome, l'atrophie progressive de la rétine (APR), ou la dysplasie rétinienne. Certains bergers australiens peuvent subir une mutation du gène MDR1. Celle-ci ne concerne pas que l'aussie, mais touche également le colley, le berger allemand et d'autres races de chiens de berger. Pour les chiens atteints de cette mutation certains anti-parasitaires comme l'Ivermectine, ainsi que d'autres médicaments, sont toxiques. Il existe des tests qui permettent désormais de savoir si le chien est porteur de cette mutation ou non. Double merle Il arrive que certains chiots naissent « double merles », ou merles homozygotes, lorsque l'éleveur réalise un mariage merle x merle, et que les petits héritent du gène merle (le gène merle est dominant) de chacun de leurs parents. En général la couleur dominante des chiens double merle est le blanc, et ils sont susceptibles de développer des troubles de la vision et de l'audition, du fait de la présence de deux copies du gène merle. Les merles homozygotes peuvent naître sourds, aveugles, développer un colobome irien ou une microphtalmie. Les merles homozygotes ne sont pas tous sujets à ce genre de problèmes, mais la plupart n'y échappent pas, ce qui rend le sujet du mariage merle x merle très délicat. Les éleveurs choisissent soit d'euthanasier les chiots présentant un blanc envahissant, soit, dans le cas d'éleveurs peu compétents, de les vendre comme des aussies « rares », sans prendre la peine de prévenir le client des risques éventuels que cela implique au niveau de la santé de l'animal. Une grande partie des chiens vendus ainsi finissent dans des refuges, au vu du peu de préparation de la famille face à la charge que représente un animal sourd et/ou aveugle. Cependant, ces chiens peuvent faire de formidables chiens de famille lorsqu'ils sont confiés à des maîtres prêts à prendre en charge leurs besoins si particuliers. Le terme « lethal white » est utilisé à tort lorsque l'on fait référence aux bergers australiens nés double merles : il s'agit en réalité d'un terme propre au syndrome du blanc létal qui touche les chevaux. Divers L'ASCA (Australian Shepherd Club of America) fut fondé en 1957 pour promouvoir la race. Le National Stock Dog Registry devint le registre officiel de la race, jusqu'à ce que l'ASCA prenne le relai en 197211. L'ASCA rédigea un standard de la race en 1975, décrivant les critères d'aspect et de morphologie qui définissent les bergers australiens (la conformité au standard). Cela permit de standardiser le type et d'uniformiser la race. Aux États-Unis, l'American Kennel Club a longtemps été le principal registre des chiens de pure race. Beaucoup d'éleveurs de bergers australiens reprochèrent cependant à l'AKC d'accorder trop d'importance à la conformité au standard de race plutôt qu'aux performances, c'est pourquoi l'ASCA refusa de joindre le club. Certains éleveurs intéressés par les avantages proposés par l'AKC quittèrent l'ASCA pour créer leur propre club, qu'ils nommèrent the United States Australian Shepherd Association. Ces derniers rédigèrent leur propre standard de la race, et joignirent l'AKC en 1993. En 2007, la Fédération Cynologique Internationale permit à la race de participer aux concours internationaux, et la classa race numéro 342 dans le groupe 1 « Chiens de berger et de bouvier ». On peut d'ailleurs noter la participation d'un berger australien de Lettonie aux championnats du monde d'agility de la Fédération Cynologique Internationale à Helsinki (Finlande) en 200812. Suite à la création du berger australien miniature, les éleveurs de l'Ouest des États-Unis travaillent aujourd'hui à la création d'une version encore plus petite de la race, appelée berger australien toy. Les mâles de cette nouvelle race pèsent de 5,5 à 7 kg. Les conséquences génétiques de l'élevage de bergers australiens mesurant le quart de leur taille standard n'ont pas encore été étudiées. La plupart des éleveurs et maîtres de bergers australiens mini et toy considèrent que leurs chiens appartiennent à des races distinctes, mais d'autres les considèrent comme des versions miniatures d'une seule et même race. En revanche, L'ASCA et l'AKC considèrent ces variétés comme des races à part entière.
origines
Malgré son nom, ce chien est en fait originaire du Pays basque. Des bergers ont ensuite émigré en Australie, emmenant leurs chien avec eux. Puis certains ont migré d'Australie vers les États-Unis. Les fermiers américains ont alors développé cette race, immédiatement appréciée pour son agilité. Comme ce chien arrivait d'Australie, ils l'ont nommé australian sheperd dog, souvent abrégé en aussie. La race revient en France dans les années 1980 et la société centrale canine reconnait son standard en 1996. À l'heure actuelle, c'est un chien très utilisé aux États-Unis pour la conduite des troupeaux, notamment ovins. En France, la race se développe et en 2000 on comptait plus de 1700 individus recensés.
caractère
Le berger australien est un chien vif, très adapté aux maîtres sportifs et reconnu pour sa rapidité. Ces qualités en font un chien très adapté à la conduite des troupeaux (bovins, ovins, à plumes, etc.) ou à des disciplines sportives comme le cani-cross ou l'agility, ainsi que pour le cavage ou bien la fouille de décombres. C'est aussi un chien sociable, qui tolère très bien ses congénères et s'adapte bien à une vie en famille avec des enfants. Il s'agit d'un chien très attachant à déconseiller à des acheteurs d'un premier chien et également aux personnes trop sédentaires. c'est un chien très affectueux, et même carrément « pot de colle » (il déteste la solitude) une fois qu'il a bien compris qui détenait l'autorité. À déconseiller aux personnes trop sédentaires, car il a besoin de beaucoup d'activité physique pour être heureux, c'est-à-dire que déambuler dans un jardin aussi grand soit-il ne l'amuse guère, au contraire d'accompagner son maître dans ses activités sportives : trail running, ski de fond, VTT, équitation avec des programmes de plusieurs dizaines de km par semaine, pour lesquels il est vraiment adapté.