Leonberg
région Allemagne
taille 72-80cm (M), 65-75 cm (F).
poids 50 à 70 kg (M) ; 45 à 60 kg (F).
poil poil pres du corps rude, lisse et long robe jaune claire, différentes nuances entre le doré et le marron roux. Masque noir très recherché
tête masque noir
yeux De brun clair à brun aussi foncé que possible
comportement D'un tempérament très doux et affectueux, c'est le protecteur inné et vigilant des enfants. Il adore l'eau
fédération Nomenclature FCI roupe 2, section 2, no 145
introduction
Le Leonberg est une race de chiens créée à Leonberg (Allemagne). Il serait issu du croisement entre le Saint-bernard, le Terre-neuve, le Chien de montagne des Pyrénées et le landseer. Ce chien jouit d'une popularité grandissante. L'origine exacte de la race ne peut être prouvée de façon certaine, et des études génétiques ont démontré que les différents croisement dont il aurait été issu, ne sont que pure légende. Le Leonberg est effectivement un grand chien de montagne et d'eau mais il est avant tout un superbe chien de compagnie au caractère doux et intuitif. Soins et Hygiène Il a besoin d'un brossage régulier et de beaucoup d'espace pour pouvoir se dépenser.
origines
Son origine exacte demeure incertaine. Heinrich Essig (1808-1889) était un des conseillers municipaux à Leonberg, la bourgade où il s'était fixé, à une quinzaine de kilomètres de Stuttgart, dans ce qui était alors le royaume de Wurtemberg. Il se présentait en tant que baron de Leonberg quand il se trouvait à l'étranger. Alors qu'à la base il désirait un chien entièrement blanc, il aurait créé la race Léonberg à partir du Landseer et du Saint-Bernard, croisement qu'il aurait ensuite enrichi de Montagne des Pyrénées. Une autre hypothèse, tout à fait vraisemblable et plus généralement admise est que le Léonberg soit issu de l'ancien Chien des Alpes, une race mentionnée par plusieurs auteurs, tels que Delabarre-Blaine (1803), Gayot (1867), Pertus (1893) et qui était répandue des Alpes rhétiques (les Grisons) à l'Autriche. Cette race aurait peu à peu été délaissée dans ces régions du fait de la disparition des grands prédateurs, ours, loups, lynx. Mais, pendant de nombreux siècles, son principal centre de diffusion pour l'Allemagne aurait été la ville de Leonberg, dont le marché aux chiens est connu depuis le XIIIe siècle. Bien qu'Heinrich Essig puisse ne pas être le véritable créateur du Léonberg, il vendait des grands chiens d'origines diverses, dont un bon nombre, sans doute, étaient produits par lui mais ne faisaient l'objet d'aucune véritable sélection dirigée. Il créa plus un label ou une marque Léonberg, qu'une race Léonberg. Essig était d'ailleurs à la tête d'un important élevage, lequel aurait produit annuellement entre deux et trois cents chiens, et cela pendant quarante ans ! Essig fut avant tout un commerçant très avisé, doté d'un sens aigu des relations publiques, expert en coups publicitaires. Il fit connaître le Léonberg dans le monde entier, offrant notamment un spécimen à toutes les célébrités du moment (tel l'empereur Napoléon III). Plusieurs éléments confirment la localisation autrichienne d'un Chien des Alpes, ancêtre du Léonberg : le professeur von Schulmuth, de Vienne, a pu retrouver, dans les archives des princes de Metternich, la mention de chenils pour chiens de montagne semblables au Léonberg dès 1625; quant au docteur Luquet, il signale dans une importante étude consacrée à la race que Marie-Antoinette (d'origine autrichienne) en aurait possédé un spécimen, de fort grande taille. De la période Essig, on retiendra deux dates: en 1846, un spécimen Léonberg est présenté pour la première fois; en 1863, dans une classe créée à l'intention de la race, plusieurs sujets obtiennent des prix à l'exposition de Hambourg. Le premier standard de la race est défini par Albert Kull en 1895. La race disparaît presque pendant la Grande Guerre, mais elle trouvera en Stadelmann et Josenhans les artisans de son renouveau, à partir de 1922. Une nouvelle association le Groupement d'éleveurs de chiens Léonberg sélectionne alors cinq sujets bien typés et parvient, en quatre ans, à contrôler un cheptel de trois cent cinquante sujets. À cette époque, Stadelmann ouvre le premier Livre des origines. Le Léonberg n'en a pas fini pour autant avec les difficultés : à l'issue de la Seconde Guerre mondiale, ses amateurs peuvent constater à quel point sa population a été décimée. La Fédération cynologique internationale (FCI) reconnaît la race en 1949, mais il faut attendre 1958 pour que ses effectifs redeviennent aussi importants que pendant l'entre-deux-guerres. Le Léonberg est présent en France depuis 1896. Pendant plusieurs années, des chiens d'un élevage de la région parisienne furent présentés à l'exposition de Paris et y remportèrent tous les premiers prix. Le docteur Pierre Mégnin, qui étudia de près ces sujets et traduisit le standard rédigé en 1895 par Kull, fit connaître la race dans l'Hexagone.